24 mai 2016

Les randonneurs se donnent rendez-vous à Metz les 4 et 5 juin prochains à Metz.

Le Club Vosgien fut créé (sous le nom de Vogesenclub) à Saverne en Alsace le 31 octobre 1872. Comme hier, le siège est aujourd’hui à Strasbourg et ce club de randonneurs fort de 32 500 membres assure toujours la promotion et le développement du tourisme pédestre et autres activités de pleine nature tout en se chargeant de l’étude, l’aménagement, la signalisation et l’entretien bénévole de 20 000 kms d’itinéraires pédestres. Aujourd’hui, Marcel Guth, président fédéral du Club Vosgien annonce la tenue des Assises de la fédération de ce club les 4 et 5 juin prochains à Metz.

Le Club Vosgien se réunira au centre des congrès de Metz le 4 juin dès 9h30 pour animer diverses ateliers sur des sorties à thèmes (Botanique, gastronomiques, historiques etc), un forum de la randonnée et, bien sûr, son assemblée générale. Le 5 juin, au départ du complexe sportif St Symphorien de Metz, cinq sorties pédestres sont organisées ouvertes à tous, adhérents et futurs adhérents. Aujourd’hui, le Club Vosgien regroupe 120 associations de randonnées et représente 32 500 membres.

Accessible à tous

Marcel Guth explique : “En plus de l’entretien et le balisage le club aménage l’entretien d’équipements touristiques tel que les refuges, les tables d’orientation etc. Nous promotionnons aussi la protection et la valorisation des paysages et du patrimoine. Nous assurons même le conseil et la mise en place de balisages à l’étranger comme au Brésil ou en Lettonie. Nous sommes en phase de numériser fin 2016 l’ensemble des chemins et sentiers de randonnée et nous entretenons une relation avec la Sarre, le Grand-Duché et la Suisse pour que les randonneurs puissent profiter pleinement de l’espace Schengen. Des randonnées binationales sont également organisées. Je constate que sur dix pratiquants, seuls deux à trois participent à un club de randonnée.

“Le Club Vosgien c’est 120 associations pour pratiquer la randonnée, été comme hiver”

C’est dommage car ils perdent alors une grande partie de ce qui fait le charme de la randonnée : la rencontre avec l’autre, le compagnon de marche. Aujourd’hui, ce qui marche bien, c’est le cas de le dire, c’est la marche nordique qui est accessible à tout âge. Autre développement, les marches à thèmes : botaniques, gastronomiques et gourmandes, historiques, parcours urbains, les marches d’orientation… Aujourd’hui, la cotisation augmente un peu et passe à 8 euros. En tant que fondateur de la “Fédération européenne de la randonnée pédestre” (600 000 membres), nous participons aussi au développement de certains chemins comme celui de Compostelle. Nous mettons même en place un système QR Code pour que les marcheurs puissent utiliser leur téléphone portable”.

Un art de vivre

Mais le VTT et l’escalade sont aussi au programme pour les plus sportifs ainsi que les activités hivernales que sont les randonnées en raquettes ou le ski de fond. Le Club Vosgien est aussi un acteur incontournable dans l’édition et la diffusion de cartes de randonnées ou de guides. D’ailleurs, il est en phase de sortir très prochainement un guide de randonnée sur un circuit des châteaux forts. Il animera aussi le festival de la marche nordique à Epinal le 12 juin prochain. L’année dernière, plus de 66 000 heures ont été consacrés par des bénévoles à l’entretien des sentiers en parcourant 162 818 kilomètres sur le réseau de sentiers balisés. Les randonneurs de tous horizons ont passé plus de 13 800 nuitées en 2015 dans les 33 refuges du club qui proposent 585 lits. Toujours en 2015, pas moins de 7 000 sorties et plus de 120 voyages en France et à l’étranger furent organisées. Le club s’appuie sur le bénévolat et Marcel Guth assure : “Le bénévolat est un état d’esprit qui réunit des hommes et des femmes sans intérêt matériel, ni esprit de compétition. C’est là un art de vivre et une valeur fondamentale du Club Vosgien”.

JEAN-PIERRE COUR

Photo de une : Marcel Guth, président fédéral du Club Vosgien : “Nous avons en projet le balisage du Chemin des châteaux forts et la numérisation des sentiers”.

© JP Cour